Laissez-moi vous en parler :
Le 24 août 1914 un bateau espagnol en route pour Gênes fait escale dans le port de Marseille. Les passagers de nationalité ennemie en âge de porter les armes sont arrêtés. Ils passeront la durée de la guerre dans différents camps de prisonniers, quelques semaines d’abord sur deux îles au large de Marseille puis en Corse. Le récit de Joseph Rink, un théologien prussien, occupe l’essentiel du livre mais il est complété par celui du Père Caspar, un franciscain bavarois et quelques courriers d’un autre co-détenu, un bénédictin tchèque, que j’ai retrouvés dans une abbaye suisse…
Ces témoignages nous plongent dans l’ambiance de l’époque mais du côté des prisonniers « ennemis », alors que d’habitude nous ne voyons la Grande Guerre que par la lorgnette française. Comme les auteurs sont d’inoffensifs religieux pris dans la nasse, il ne s’agit en rien de récits guerriers et haineux mais de la description vive et animée du quotidien dans les camps où le moindre évènement quotidien fait fluctuer le moral. Ecrit loin du front, le livre nous offre en outre de belles évocations d’une Corse qui n’existe plus.
Où se le procurer ? : (15€ )
– chez moi : m.spieser[at]orange.fr
– chez l’éditeur : Alain Piazzola 1 rue Ste Lucie 20000 Ajaccio. marie.do.piazzola@orange.fr
– en librairie sur commande
– sur les grands sites de vente en ligne : Fnac, Amazon …