Laissez-moi vous en parler :
L’avant-veille de ma présentation du livre Derrière les portes de l’Extrême-Orient à la médiathèque de Colmar, je reçois un coup de fil à mon domicile. Une personne inconnue, prévenue par la presse locale que je parlerais d’Ilse Jordan, me demande quels sont mes liens avec elle. Je lui raconte sommairement l’histoire du manuscrit acheté 1 €. Elle me déclare tout de go posséder chez elle, à Colmar, le piano et différents objets qui ont appartenu à Ilse Jordan et des « papiers ». Il s’avèrera qu’il s’agissait du journal que la jeune femme a tenu à Shanghaï entre 1926 et 1931 ainsi qu’une partie des lettres qu’elle a envoyées à sa mère. C’était Shanghaï est la traduction de ces écrits qui nous font connaître une Ilse Jordan intime, que nous accompagnons dans sa découverte d’une Chine en pleine mutation : en découvrant ce journal, j’avais l’impression de me retrouver dans Tintin et le Lotus bleu : rues grouillantes de Chinois à nattes, coolies en nage qui transportent des Européens sur leur pousse-pousse, décapitations… Le style est moins travaillé que celui de Derrière les portes de l’Extrême-Orient mais le dépaysement n’en est que plus saisissant car ces notes et ces courriers qui n’étaient pas destinés à être publiés un jour ont été écrits sans aucun filtre.
A la fin du livre je raconte dans le détail l’histoire invraisemblable (une de plus !) de la découverte de ces papiers qui ont dormi près d’un siècle avant de me parvenir.
Comment se le procurer (14,50 €)?
– chez moi : m.spieser[at]orange.fr
– chez l’éditeur : http://www.artisans-voyageurs.com/
– en librairie sur commande
– sur les grands sites de vente en ligne : Fnac, Amazon …